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Chapitre 1, Partie 3 : La colère

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  C'était le soir de No?l.

  Le groupe, ayant cherché pendant des heures et des heures, tombèrent sur un camp de soins de secours, non loin d'une municipalité.

  C'est en cette soirée que Kasper retrouva sa mère mourante, les soins prodigués dans ce camp n'étant pas suffisants pour la sauver.

  La mère du petit fit son testament, déléguant le r?le de tuteur à Juo, ce dernier acquit le devoir de garder Kasper pendant un certain temps pour lui trouver une connaissance capable d'élever le petit.

  Après une longue conversation avec le vieil homme concernant l'avenir de du jeune Kasper, la mère mourante prit la parole, évoquant sa volonté de parler à son fils...

  ? Kasper, tu peux rentrer ! ?, dit l'imposant vieillard.

  Le petit rentra dans la tente, Juo rejoignant Rady et Anny à l'extérieur.

  Kasper s'assit, fixant la femme aux longs cheveux blonds, étendu sur son lit sous une couverture chauffante.

  Cette dernière un nombre absurde de bandages légèrement tachés de sang partout.

  Les yeux fatigués, à sa droite d'une couleur noisette, et de l'autre d'un vert émeraude, se dirigèrent vers ceux de son fils.

  ? Kasper, regarde moi dans les yeux... S'il te pla?t... J'ai quelque chose à te transmettre ?, dit-elle d'une faible voix.

  Le petit admirait avec horreur, l'état de sa mère, pale comme ses bandages.

  ? Tends-moi ta main Kasper... ?, dit-elle dans une voix à la fois douce et décrépit.

  Le jeune plein de vie, aux yeux d'un émeraude éclatant, tendit sa main.

  Deux paumes entrèrent en contact, la petite main chaude dans la grande main froide.

  ? Mon petit ange... Je suis désolé, mais... Je ne pourrai pas... Continuer à te protéger de toi... Même ?

  ? Donc, s'il te pla?t… Ne... Ne te laisse jamais emporter par le mal en toi… Jamais... Et n'oublie pas, maman t'aime et t'aimera… Pour toujours... Même dans la mort, je serai à tes c?tés... Pour te voir grandir ?, continuait la mère du petit Kasper, les yeux vitreux.

  ? Devient fort mon petit... Ne baisse... Jamais... Les bras, devient celui que... Tu as envi de devenir, n-... N'écoute pas les autres... Qui te diront... Le contraire ?

  La vie quitta la grande dame que la mère de Kasper était, sa grande main froide tombant sur le c?té du lit, sans délivrer plus d'explications.

  Les yeux de l'orphelin serra ses dents, alors que ses yeux racontaient une histoire... Triste.

  Brutalement, un tas de souvenirs lui revint.

  Il se rappelait des merveilleux instants qu'il avait eus, des rires, des paysages, des endroits, tous partagés avec sa mère, souriante, racontant des histoires et des blagues.

  Il se rappelait que lui et sa mère avait l'habitude de voyager, changeant d'endroits à chaque semaine, mais ne sut pourquoi.

  N'ayant pu recouvrir tout ses souvenirs, Kasper se leva de sa chaise brutalement, les poings serrés, ses yeux vitreux restaient de marbre.

  ? Pourquoi ? ?, demandai-il, sur un ton étrangement calme...

  Tandis que Kasper prit la sortie de la tente, Rady, curieux, suivit son ami juste quelques pas derrière.

  ? Hey, qu’est-ce que tu fais, Kasp- ? ?, demandait le géant.

  Le petit orphelin se retourna.

  Le regard de Kasper était si noir et aiguisé, que Rady cru pendant un court instant qu'il allait mourir.

  ? Hey, je suis déso mec si j’ai dit-... Tes yeux, ils sont... Ils sont rouges, comme du sang ?! ?, s'exclamait le géant, choqué et apeuré à la fois.

  ? Qu'est-ce qu'on me veut à la fin ?.. Pourquoi ?... Pourquoi, POURQUOI !? ?, criait le petit Kasper, s'élan?ant en brisant le mur du son instantanément dans un saut fendant l'air à vitesse supersonique.

  En effet... En seulement quelques instants, il atteint les nuages, les dépassant à des vitesses folles.

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  Rady, complètement choqué, les yeux écarquillés, trébucha au sol sur son derrière, son coeur battant si fort qu'il pouvait l'entendre dans ses oreilles.

  Même lui, avec sa force hors du commun, ne pouvait que rêver d'accomplir une telle chose.

  Tout là-haut, au-delà de la vertigineuse altitude du mont Everest, à plus exactement dix kilomètres d'altitude, l'enragé frappa l'air par la seule force de ses jambes, se propulsant en un battement de cil vers la terre ferme à des vitesses encore plus incroyables que précédemment.

  Tandis que tout le monde essayait de comprendre et de faire sens de ce qui était en train de se passer, Rady se relevant, fon?a à toutes jambes en panique vers la tente où Anny et Juo se trouvaient, les avertissant de ce qui était en train de se passer..

  Kasper, de nouveau sur la terre ferme, relevait la tête, son expression tachée d'une rage per?ante.

  Il était dans un énorme cratère de terre et de neige, un gigantesque trou de plusieurs dizaines de mètres de longueur qui faisait sa taille en profondeur.

  Tous ceux qui étaient présents à proximité détalèrent aussi rapidement qu’une bande de guépards, se faufilant au travers des tentes, en donnant l'alerte.

  Le petit jeune disparut dans un flou sous la vue de tous, pour semer encore plus de destruction, créant de grands cratères dans au sol sous chacun de ses coups.

  Le camp était ravagé par une force instantané qui balayait toutes objets comme des insectes, amenant dans son sillage plusieurs personnes, qu'il se contenta d'envoyer balader vers le ciel grace à sa force physique démesuré.

  Tout le monde pu s'enfuir avant d'être pris sous les coups dévastateurs, par chance.

  Bien que tout espoirs semblaient perdu pour ramener le petit à la raison... Une seule personne, encore présente, portait l'espoir d'arrêter l'enfant.

  Juo, ayant sauvé ceux n'ayants pas pu battre en retraite, brisa le mur du son instantanément, se dépla?ant à vitesse très rapidement dans le camp détruit.

  En un seul petit instant, à des vitesses presque imperceptibles, les deux se croisèrent.

  Le grand vieillard intercepta le petit de justesse, mais échoua à restreindre l'enfant avec son unique force brute, se faisant vaincre par la force supérieur de l'enfant, qui le lan?a à plusieurs centaines de mètres à la seconde sans difficulté.

  L'homme atterrit plusieurs kilomètres plus loin sur la neige dans un long tracé.

  ? C-comment ?... Peu importe... ?, pensait-t-il, repartant en direction de Kasper, pour seulement apercevoir quelque chose arriver vers lui trop rapidement pour qu'il ne puisse réagir.

  Cette chose, était le poing du petit aux iris rouge sang.

  Le coup renvoya le vieillard dans un élan incontr?lable, cette fois se brisant presque le nez.

  Le grand homme réussit cette fois à s'arrêter, flottant légèrement au-dessus du sol.

  C'est quand il releva les yeux, qu'il vit pendant un mince instant Kasper, se tenant déjà en face de lui comme une image fant?me, ce dernier ayant couvert une incroyable distance en un clin d'oeil, regardant de ses yeux enragés l'homme aux cheveux blancs.

  Dans un élan de pure chance, l'homme réussit de justesse à esquiver un coup de pied filant à une vélocité pratiquement... Imperceptible.

  ? Qu'est-ce que... ?, pensait-il.

  ? Je n'ai plus le choix... Je dois l'utiliser, sinon je mourrai... Je suis désolé petit ?, décida l'homme aguerri, serrant son poing droit rapidement, l'ouvrant aussit?t.

  Un bruit étrange se fit entendre depuis la paume de la main droite du vieillard… C'était une distorsion spatiale, déformant le peu de lumière de la nuit qui s'y prenait autour vers des directions différentes.

  L'ancien lan?a son attaque sans tarder, telle une munition d'arme à feu, directement aux c?tés de Kasper, sans que celui-ci puisse remarquer l'objet de par sa nature déviant la lumière autour d'elle.

  La distorsion aspira avec une incroyable, immense force, le bras gauche du petit, tordant le membre de l'enfant jusqu'à briser ses os pour lui ouvrir le bras complètement, pour finalement l'envoyer valdinguer contre le sol avec brutalité.

  Le bras du jeune était sévèrement blessé.

  Ses fibres musculaires, déchirées, les os de son bras, presque pulvérisés, sa peau, ouverte et pratiquement inexistante, son sang, coulant partout.

  Pratiquement toute l'anatomie de son bras était exposée.

  L'enfant criait d'une souffrance insoutenable, comme s'il s'apprêtait à mourir.

  Juo se rendit auprès de l'enfant en un instant, le prenant dans ses bras pour l'emmener vers une des quelques tentes qui n'étaient pas endommagé.

  Courant à tout vitesse, il retrouva le camps en l'espace d'une dizaine de seconde après avoir parcourus des kilomètres de distance, trouvant par chance une tente épargné du chaos.

  Déposant le petit Kasper sur le lit, Juo réalisa, alors qu'il administrait les premiers soins à l'enfant, que le bras de Kasper était en train de se régénérer à vue d'oeil.

  Arrêtant de saigner, ses tissus musculaires se rattachaient, ses os se réparaient, sa peau se régénérait tranquillement, comme si le processus de la blessure s'inversait.

  ? Un pouvoir de régénération ? ?, se dit l'homme, ayant une minuscule puce dans la paume de sa main droite, contenant un anesthésiant surpuissant.

  Une dose d'anesthésiant de cette puce était suffisante pour envoyer au tapis dix baleines pour une demi-journée.

  Sans tarder, et pour alléger les souffrances de l'enfant, il déposa la puce sur l'avant-bras droit du petit Kasper.

  L’engin à la fine pointe de la technologie, planta ses six piquets dans la peau, vers les veines du bras droit, qui était complètement intact contrairement à sa gauche.

  Son bras finit de se régénéré, une trentaine de seconde après l'impact de la distorsion.

  L'anesthésiant de la puce prit effet presque immédiatement, assommant l'enfant dans un profond sommeil.

  ? J'ai eu chaud ?, commentais le vétéran, tout seul et épuisé, se laissant tomber sur un banc derrière lui.

  Anny et les autres s'étaient enfuis avec succès, protégeant le corps de la mère de Kasper pour l'emmener en sécurité ailleurs...

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